dimanche 27 décembre 2009

"L'amour ca va, ca vient". Ah, c'est facile pour toi, moi je vais mettre plus de temps à me faire à cette idée ; surement un truc de fille.

vendredi 25 décembre 2009

Shock me like an electric feel !









Je pourrais vivre sur une île déserte,
Il me faudrait juste Elle.

mardi 22 décembre 2009

On devine tout dans un regard.

Dans le fond, je trouve ça bête de vieillir. J'ai bientôt seize ans, tellement de jours sont déjà passé derrière moi et pourtant je n'ai de souvenirs que d'une quarantaine sur tous ceux que j'ai vécu. Vous ne trouvez pas ça horrible vous, de vivre sans se rappeler la plus belle et infime des choses que l'on a fait dans une vie ? Ce n'est même pas histoire de technologie, mais l'on vit beaucoup trop de chose en une vie. Bien sûr, on rencontre des personnes incroyables chaque jour, on les aime puis on peut tout aussi bien les détester. Mais on passe notre temps à chercher les personnes que l'on aime alors qu'on perd plus que ce que l'on a trouvé jusqu'à la fin. C'est idiot de vouloir tant et de perdre plus, de n'avoir rien de ce que l'on veut vraiment. Nous ne devrions pas être si intelligent et prés de la perfection, car à chacun de nos mouvements on pense, on ne fait que penser. On se dit au moins une fois dans la journée, vivement demain. Et une fois le lendemain arrivé, je me dis que la veille est passée et je n'en garde que de vagues souvenirs. Et plus les années passent, moins cette idée de vivre me semble tangible. C'est atroce cette peur que je ressens. Car je voudrais que ma vie ne dure qu'un jour, un jour qui durerait une éternité. Jamais je ne saurai vraiment définir la vie, personne ne pourrait. Car avec tout ce qui avance, et nous qui nous faisons prendre au piège .. La vie n'est faite que de remord, de toutes ces choses que l'on ne cherche qu'à fuir tout au long de notre existence. Moi, j'aimerai être un papillon, car quitte à vivre je ne vivrais qu'un jour et n'aurais rien à me reprocher, ni de la veille ni du lendemain. hypnotic-sedative.

vendredi 4 décembre 2009

Un frissonement de douleur qui t'apprend la vie.

"Et puis on commence à s'attacher, à se demander si c'est la bonne personne ou la mauvaise. Ce u'elle pense de nous, si elle pense à nous. Un peu, souvent, toujours ? On a peur que tout s'arrête d'un coup, car après tout l'amour est éphémère. On repense à toutes les personnes qui y sont passées elles aussi, à ces personnes qu'on pensait ne jamais lâcher, qui pensaient elles aussi, ne jamais nous lâcher. A cette naïve conception des relations humaines que nous avions pu avoir auparavant. On y repensera peut-être dans dix ans, trente ans, ou plus. Ou alors on oubliera, comme on oublie tout et comme tout s'oublie. On repensera à notre jeunesse avec un sourire nostalgique, insouciant. Au bonheur qu'on éprouvait à ne pas se prendre la tête, si ce n'était que pour choisir de quelle couleur nous allions colorier notre dessin. A rire pour n'importe quoi, n'importe qui, n'importe quand et n'importe comment. Parce qu'après tout nous ne sommes encore que des gamins, apeurés de grandir et inquiets de regretter. C'est lorsque l'on grandit, que l'on s'aperçoit que toutes nos addictions deviennent minimes. Le chocolat est devenu fade, la musique lassante, le soleil usant, la mode presque banale, le maquillage superficiel et les paroles, elles, sont devenues vides. Oui, c'est à ce moment là que nous comprenons ce que ça a changé dans nos existences. Tout, tout est différent. Notre vision du monde, et même, la manière dont nous mangeons nos spécial K au chocolat au lait le matin. Mais nous sommes heureux de ces changements et pour rien au monde nous voulons revenir en arrière. Nous ne nous retournons plus pour constater toutes les choses que nous avons pu ratées dans notre vie. Nous regardons droit devant, pour prendre conscience que l'avenir, même incertain, promet d'être beau. Nous en sommes sûrs. Grâce à ça, grâce à nous, grâce à vous, grâce à eux, grâce à elles, grâce à notre conception des relations humaines qui est maintenant, devenue sûre."